La Corte EDU ha dichiarato, sei voti a uno, che le disposizioni legislative italiane (art. 28, co. 7 della legge sulle adozioni), che tutelano l'anonimato della madre biologica in caso di parto in una struttura pubblica e abbandono del figlio, lasciato in adozione, violano l'art 8 CEDU.
Corte Europea dei Diritti dell'Uomo - Godelli c. Italia: parto anonimo
25 settembre 2012
A commento della decisione pubblichiamo l'articolo del Dott. Davide Paris (vd. box download).
La ricorrente, nata nel 1943 da una donna che aveva chiesto di non indicare la propria identità nell'atto di nascita, pone in questione la compatibilità della disposizione impugnata con il diritto alla vita privata e familiare, che garantirebbe tutela anche al diritto a conoscere le proprie origini biologiche.
Il bilanciamento operato dal legislatore italiano comprime la possibilità, per la ricorrente, di richiedere la reversibilità del segreto sull'identità della madre. La Corte ritiene il ricorso ammissibile e, in particolare, rileva «61. Comme c’était le cas dans l’affaire Odièvre (précitée), la requérante reproche à l’Etat défendeur de ne pas assurer le respect de sa vie privée par son système juridique lequel fait obstacle, de manière absolue, à l’action en recherche de maternité lorsque la mère biologique a demandé le secret et qui, surtout, ne permet pas la communication de données non identifiantes sur celle-ci, ni par l’intermédiaire des services d’aide sociale à l’enfance ni par celui d’un autre organisme qui lui donnerait accès à ces renseignements».
L'espressione “ogni persona” dell'articolo 8 CEDU si applica tanto alla madre quanto al bambino.
Mentre nell'ordinamento francese la previsione legislativa del cd. parto anonimo permette oggi la reversibilità del segreto sull'identità della madre, il legislatore italiano non ha previsto alcuno strumento per riequilibrare i due interessi contrapposti: «70. La Cour note qu’à la différence du système français examiné dans l’arrêt Odièvre, la législation italienne ne tente de ménager aucun équilibre entre les droits et les intérêts concurrents en cause. En l’absence de tout mécanisme destiné à mettre en balance le droit de la requérante à connaître ses origines avec les droits et les intérêts de la mère à maintenir son anonymat, une préférence aveugle est inévitablement donnée à cette dernière. […].
71.Dans le cas d’espèce, la Cour note que, si la mère biologique a décidé de garder l’anonymat, la législation italienne ne donne aucune possibilité à l’enfant adopté et non reconnu à la naissance de demander soit l’accès à des informations non identifiantes sur ses origines, soit la réversibilité du secret. Dans ces conditions, la Cour estime que l’Italie n’a pas cherché à établir un équilibre et une proportionnalité entre les intérêts des parties concernées et a donc excédé la marge d’appréciation qui doit lui être reconnue».
Per queste ragioni viene rilevata la violazione dell'art. 8 CEDU.